Le Grand Duc – Linogravure

Bonjour à tous !

Ce site était un peu tristounet sans une partie blog qui me permettra de partager avec vous mes différents travaux en cours, parler de choses qui m’inspirent et me tiennent à coeur, etc.

Aujourd’hui un petit « Travail en progrès » comme disent les anglais, avec la réalisation pas à pas d’une gravure sur linoleum avec quelques explications techniques…Pour la petite introduction, les premières gravures se faisaient sur du bois, et ensuite on inventa le linoleum au 19ème, mais il ne servait pas à recouvrir le sol de la cuisine, nan ! Il servait en imprimerie ! Et s’il est aujourd’hui la plupart du temps en plastique, le linoleum original est un mélange de poudre de liège, d’huile de lin, de gomme et de résine, l’ensemble étant comprimé sur une toile de jute…Vous l’aurez compris, ça pouvait même aller au compost du coup !

Le linoleum fabriqué de cette manière ne sert plus qu’à faire de la linogravure justement, il existe en plaque grise ou en marron dans lesquelles on grave le motif en « taille d’épargne ».

Phase 1 / Croquis préparatoire au crayon…Certains reportent un dessin réalisé sur papier sur le lino à l’aide d’un calque, pour ma part je préfère dessiner directement dessus au crayon ou à l’encre de chine
2/ Toujours attention à la position des mains quand on grave ! Le lino est une matière relativement dure et les gouges ça coupe ! Il n’est pas rare de riper et partir en avant, bonjour les doigts s’ils sont devants…

3/ La taille d’épargne consiste à évider les parties de l’image qui ne serons pas visible sur le papier, restera seulement les parties en relief, on peut soit travailler une image en « positif » ou « negatif »
4 / Pour mieux comprendre le concept, ici je travaille en positif : j’évide tout le fond qui devra rester blanc et ne laisse que les contours, c’est la méthode la plus compliquée, notamment quand on débute. Mais je suis quelqu’un qui aime bien m’embêter ! 🙂

5 / Une fois que le travail est bien avancé, j’enduis une partie de l’image d’encre ou de gouache noire, cela permets de voir plus facilement où on en est.
6/ J’attaque la partie la plus détaillée : la chouette ! Avec tout ce plumage, graver est une gymnastique de l’esprit constante, il faut souvent décider quelle parties on va laisser en relief ou pas, ce qui va le mieux rendre une fois l’image finie…

7 / On est presque au bout ! C’est à ce moment là qu’on peut faire un premier tirage dit « de lecture » pour voir les points à améliorer, à affiner, il reste souvent à ce stade pas mal de « macules » ce sont des bouts de lino qu’on a pas assez raboté et qui apparaissent sur la feuille.
Deux tirages de lecture en vert, sur celui de gauche, on voit bien les macules qui restent encore à raboter sur l’original, c’était le premier tirage de lecture ! A droite un second tirage, le plumage du Grand Duc a été affiné…

La gravure est finie ! Après un petit nettoyage, elle sera fin prête pour commencer à faire des impressions originales ! Un second article sera consacrée aux impressions finales et les gravures originales vendues sur dans la partie boutique !

 

 

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